L’origine de notre aventure

Emmanuelle, prothésiste dentaire depuis 29 ans, à la faveur d’un arrêt de travail, a pris conscience de son envie de lâcher prise et d’initier le projet de culture de safran.

Laurent, vétérinaire, a apporté sa pierre à l’édifice avec l’élevage des Highlands sur les anciennes pâtures de la propriété.

Histoire d’une reconversion

« Dès le départ, notre but n’a pas été simplement de restaurer la maison d’habitation, mais de redonner un équilibre, une dynamique au lieu, en tenant compte de ses particularités et de nos capacités.« 

Emmanuelle et Laurent

Fondateurs du projet Safran de la Vézère

Lors de notre recherche de terrain pour réaliser notre projet de maison passive, nous avons eu un coup de cœur lors de nos sorties trail sur le GR 46 pour une fermette.

Une fermette inexploitée, nichée dans un cocon de verdure surplombant les gorges de la Vézère sur la commune d’Estivaux, entre Brive-la-Gaillarde et Uzerche.

L’idée s’est imposée d’elle-même : produire du safran sur ce sol drainant, exposé plein sud, et élever des vaches Highlands pour débroussailler les anciennes pâtures.

Il ne restait plus qu’à tirer le fil :

Restaurer

la maison en l’intégrant au mieux dans son environnement

Préparer

notre future safranière pour la plantation de nos crocus sativus

Clôturer

les terrains afin d’accueillir nos futures pensionnaires

Un simple changement d’habitation au départ, s’est transformé en projet de vie pour notre couple. Le respect de la terre et de son rythme naturel, de notre environnement, le bien-être animal ainsi que le désir de rétablir des relations humaines, allaient dicter notre reconversion professionnelle !

Création de la safranière

« Après des mois de recherches et d’échanges, notre choix s’est arrêté sur la souche de crocus du Quercy pour débuter notre parcelle-test en juillet 2019 ! »

Notre première récolte a été encourageante, que ce soit pour le rendement (la récolte de 1 g de safran nécessitant la cueillette de 153 fleurs) ou pour la qualité de la production.

L’autre point important de satisfaction, était le plaisir procuré lors de la culture du safran. Les étapes de la préparation du terrain, de la plantation, du désherbage ou de la récolte étant beaucoup moins rébarbatives que ce qui nous avait été annoncé.

D’un commun d’accord, nous avons décidé de nous jeter dans le grand bain. Emmanuelle a arrêté son activité pour se consacrer uniquement à la culture, la vente et la transformation du safran. Nous avons déterré les bulbes de la parcelle-test pour bénéficier de leur division. Nous avons fait l’acquisition d’autres cultivars, toujours de la souche du Quercy, garantissant un rendement supérieur.

La nouvelle safranière a pu prendre forme assez rapidement au mois de juillet 2020. La récolte, malgré des conditions climatiques atypiques, a été conforme à nos attentes.

Prochaine étape en 2021, avec le déterrage des bulbes actuels pour les démultiplier et augmenter à nouveau notre production, tout en conservant la même qualité.